Depeche Mode by Christophe

Black celebration

L'histoire de l'album : 


 
 

                          

"Black Celebration" .... Les deux mots ici ont leur importance pour parler de l'album le plus sombre et intense du groupe, mais aussi celui qui semble dépasser le simple cadre de la musique pour viser quelque chose du rituel, voire du religieux.

Il voit le jour le 17 mars 1986 et confirme la nouvelle tendance adoptée par Depeche Mode sur leur album précédant "Some Great Reward". Gareth Jones et Daniel Miller ont choisi pour l'occasion de mettre le paquet au niveau de la production. Il sera classé 4ème dans les charts anglais et en France il atteindra les cents mille exemplaires .

La manière dont la voix de Dave Gahan a été enregistrée est saisissante, et les arrangements d'Alan Wilder sont proprement géniaux.
Les percussions métalliques, de même que le chant émotif de Gahan sont deux éléments clés de cette impression. Le groupe s'écarte ainsi, à chaque nouvelle sortie, des sonorités kitchs de leurs débuts.

"Black célébration" donne d'ailleurs dans la noirceur , et cela, dés l'introduction ambiante et très réussie, si bien qu'on rapprochera le groupe de la vague gothique alors émergeante en Grande-Bretagne.Les premières paroles " A brief period of rejoicing " sont tirées d'un discours de Churchill.

On gardera en tête, mis à part un pont trop sirupeux pour être honnête à la fin de " A Question Of Lust" ( un autoportrait de Martin ), de même que la ballade " World full of nothing", un album qui se dessine sous des traits sombres, plus sombres encore que sur les deux moutures précédentes.

"It Doesn't Matter Two" promulgue ses claviers vocaux à vapeur qui ralentissent sans en avoir l'air, assurément le moment le plus saisissant.

Le single "Stripped" sortie le 10 février 1986 est dans ce contexte industriel, régulièrement mentionné. Il se place à la 15ème place des charts anglais, malgré la présence de ce morceau dans le film "Modern Girls". En France l'accueil est plutôt froid.

Enfin " A Question of Time" est le tube de l'album classé 17ème dans les charts anglais. Le clip a était réalisé par Anton Corbijn, photographe hollandais, réputé dans la grande famille du rock anglais, et surtout, dans un style immédiatement reconnaissable : du noir et du blanc de préférence et l'utilisation intensive du flou sur certains points de l'image.

Dave Gahan fluidifie ce disque grâce à sa voix mélodique de crooner, avec ses légers trémolos.

Quant aux compositions, elles figurent parmi les plus abouties de Martin Gore, puisqu'il y pousse de manière inédite ses obsessions comme sur un "Stripped" rempli de tension, ou le titre "World Full Of Nothing".

A ce propos, les célèbres ballades de Gore sont particulièrement présentes sur cet album, on n'en compte, en effet, pas moins de quatre.

La pochette représente un immeuble futuriste italien de 30 étages avec des rubans qui pendent sur les cotés ; les mêmes symboles sont retrouvés sur la pochette du premier single.



---------- les tiTres ----------


09/10/2007
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